En noir et blanc
Définitivement hors norme, hors mode, toujours en marge et en marche, Walter Schmid avance par-delà toute recherche esthétisante. « Un pot de noir et un bidon de blanc, c’est tout ce qu’il me faut », assure le peintre qui a abandonné sa palette « relativement colorée » dès les années 2000 pour un univers en clair-obscur. « La couleur devenait trop séductrice, trop plaisante, pour être compatible avec mon ressenti face aux abominations du monde ». L’éloignement s’est fait par étapes pour aboutir au noir-blanc depuis bientôt dix ans. S’il peint sur des bâches et autre matériel de récupération, c’est aussi une façon de dire la société d’aujourd’hui et ses « lois de l’obsolescence programmée totalement absurdes ».
Catherine Favre

Crédit: Walter Schmid

Crédit: Walter Schmid

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