Avec pour moteur de création l’absurdité de l’existence humaine, le grotesque et le ridicule de notre société, Beni Bischof travaille aussi bien le dessin, la peinture que la sculpture. Son style caractéristique lui a permis d’acquérir une grande visibilité dans le paysage artistique national et international avec
notamment, l’exposition du Kunstpreis Manor au Kunsthaus Aarau ou à la dernière biennale de Moscou 2012. à andata.ritorno, un étrange automate du Saint-Gallois accueille le visiteur dans la grande salle.
Assis, un clown sourit à une sculpture abstraite construite là où on aurait pensé s’asseoir. Derrière l’automate, une série d’étranges portraits expressionnistes, quasi naïfs parfois, souligne le naturel de la représentation de la figure humaine. N’est-ce pas l’un des premiers motifs que nous avons
tous dessiné ? Sous cette simplicité se révèlent de subtiles références à l’histoire de l’art, une forme d’ironie sur la forme et les concepts.